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Fourrure de chats et de chiens Aussi surprenant que cela puisse paraître, 2 millions de chats et chiens sont tués pour leur fourrure chaque année dans le monde.
L’horreur pour les chats et les chiens en AsieAlors que des chats et des chiens vivent choyés autour de nous, d’autres subissent les pires atrocités en Asie. Les animaux passent leur vie dans des bâtiments miteux, sombres et non chauffés pendant les rudes hivers du nord de la Chine.
Chats tués par pendaison avec un collet, chiens battus à coups de gourdin ou saignés à mort, berger allemand dépecé alors qu’il est encore en vie... Voici quelques-unes des scènes filmées en Chine et dans plusieurs pays asiatiques, par des enquêteurs de HSUS (The Humane Society of the United States). Les enquêteurs ont été étonnés de voir l’ampleur de ce commerce, tout au long de leur enquête qui aura duré 18 mois. Deux millions de chats et de chiens périssent chaque année dans des conditions effroyables.
Approximativement 24 chats et 10 à 12 chiens sont nécessaires pour confectionner un manteau. Davantage sont nécessaires s’il s’agit de chatons ou de chiots. On retrouve plus communément cette fourrure dans des figurines décoratives d’animaux, des jouets à mâcher pour chiens, des garnitures de vêtements, des doublures...
En menant cette enquête, HSUS et l’investigateur Manfred Karremann ont pu filmer et photographier la chaîne complète de ce commerce sordide, et montrer qu’il est irrémédiablement lié au reste de l’industrie de la fourrure.
ÉtiquetageCe commerce honteux est habillement dissimulé par l’industrie de la fourrure. Afin de favoriser leur vente, les vêtements et accessoires en fourrure de chat ou de chien sont étiquetés sous d’autres appellations.
Des négociants en fourrure ont expliqué aux enquêteurs que l’étiquetage dépendait des préférences de l’acheteur !
Ainsi, on retrouve la fourrure de chat vendue sous les appellations « chat lippi », « chat de chine » ou encore « lapin ». Quant à la fourrure de chien, on en trouve sous les noms fantaisistes « loup d’Asie », « dogue de Chine »...
Et en France ?Ce commerce n’est pas limité à l’Asie : ces fourrures sont exportées aux quatre coins du monde.
Des peaux de chats ont été trouvées dans un entrepôt de la région parisienne en mars 2000. Dans les Deux Sèvres, 1500 peaux de chats destinées à la fabrication de jouets ont été découvertes par la Direction des Services Vétérinaires en 1997.
Depuis le 5 novembre 2003, un arrêté ministériel interdit en France l’importation de peaux brutes ou traitées de chat (felis felis) et de chien (canis canis), ainsi que des produits qui en sont issus. Malheureusement, cet arrêté ne prend en considération qu’une partie des chiens et des chats. Les chats lippi ou les chiens viverrins n’entrent pas dans le cadre de cet arrêté. De plus, la libre circulation des marchandises en Europe rend ce trafic très difficilement contrôlable. Fourrure Torture souhaite que cette mesure soit étendue au sein de l’union européenne, afin que ces dispositions soient pleinement appliquées.
La différence avec les autres fourrures ?Les personnes qui s’émeuvent, à juste titre, sur les conditions d’élevage et d’abattage des chats et des chiens tués pour leur fourrure, ne réalisent pas toujours que les autres animaux subissent les mêmes traitements. Soixante millions d’animaux sont tués chaque année pour l’industrie de la fourrure. Entassés dans des élevages ou capturés par des pièges à mâchoires, ils sont ensuite gazés, électrocutés ou battus à mort.
Vous ne souhaiteriez probablement pas porter votre chien sur un col de vêtement ou le retrouver sur votre sac à main. Alors pourquoi porter la fourrure des autres animaux ?
Expérimentation animale : les animaux maltraités par la directive européenneContrairement à ce que laissent entendre les ministres européens, la future Directive européenne sur l'expérimentation animale ne permettra pas de donner à l’Europe les moyens de développer une recherche de pointe et éthique. One Voice dénonce un texte qui préserve les intérêts des industriels au détriment de la vie de millions d’animaux et accuse les ministres d’un double langage. Démonstration par l’exemple.
Lancée en 2002, la révision de la Directive européenne sur
l’expérimentation animale (
86/609/EEC) avait soulevé un vent d’espoir parmi tous ceux qui se battent pour la fin des expériences sur animaux. Destinée à mettre à jour le texte obsolète de 1986 et à harmoniser les règles dans l’U.E., cette révision pouvait permettre de prendre en compte les avancées technologiques et scientifiques avec, notamment, le développement des
méthodes substitutives, plus fiables, plus économiques, et surtout plus respectueuses du vivant. Las, le texte actuellement en phase finale de révision ne prévoit aucune des avancées majeures qui aurait permis d’inscrire la recherche européenne dans le XXIème siècle et par la même de sauver de la souffrance et d’une mort certaine des millions d’animaux. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre, sous couvert d’un discours progressiste, le Conseil des ministres européen lors de sa
déclaration du 11 mai 2010.
Des déclarations trompeusesOne Voice, au sein de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale, dénonce un texte privilégiant une recherche d’un autre âge basée sur les tests sur animaux et accuse les instances européennes de tromper les citoyens en les laissant croire que la future loi épargnera la vie des animaux. Il n’en est rien. Lors de sa déclaration, le Conseil a affirmé, par exemple, que les expériences sur les animaux devront être remplacées par des méthodes substitutives chaque fois que cela est possible afin de permettre une réduction des souffrances et du nombre d’animaux utilisés. En réalité, le texte actuel le prévoit déjà. En revanche, et c’est bien plus inquiétant, la nouvelle directive autoriserait l’utilisation d’animaux même s’il existe une alternative, lorsque celle-ci n’est pas répertoriée dans la législation européenne, ce qui concerne 78 % de toutes les expériences (dont celles menées pour la recherche fondamentale).
Dans la déclaration des ministres, seules les expériences visant à lutter contre les maladies humaines sont citées. Mais toutes les expériences utilisant un grand nombre d’animaux pour la recherche n’ayant rien à voir avec la recherche de traitements, comme les essais de sécurité de produits non essentiels, la recherche pure et l’enseignement (pour lequel des méthodes substitutives existent déjà) sont passées sous silence.
L’expérimentation sur les primates pérenniséeSi, comme l’ont déclaré les ministres européens, certaines restrictions quant à l’utilisation des grands singes font leur apparition, ils oublient de préciser que les recherches sur les primates restent autorisées sans que ces animaux ne bénéficient d’une protection particulière. Les chercheurs pourront ainsi continuer à utiliser les primates y compris pour la recherche sur des maladies humaines mineures et en recherche fondamentale. Toujours selon les ministres, seuls les descendants des primates élevés en captivité ou provenant de colonies autonomes pourront être utilisés. Faux, puisque dans le texte il ne s’agit que d’un souhait pour le long terme. Le futur texte prévoit également que les grands singes ne pourront être utilisés dans le cadre de recherches provoquant « une douleur extrême et prolongée » mais en fait les expérimentations pourront être autorisées par un comité. Alors que la Commission européenne avait envisagé de n’autoriser que les expériences sur les primates directement utiles pour le traitement de maladies humaines graves, la nouvelle directive ne semble imposer comme mesures de bien-être que des obligations comme une dimension minimale de la taille des cages des animaux... Elle autoriserait aussi les expériences sur les animaux d’espèces menacées.
Les méthodes substitutives oubliéesLes ministres expliquent que la nouvelle directive constituera une étape importante vers l’objectif ultime : remplacer totalement les expériences sur les animaux par d’autres méthodes scientifiquement possibles. Mais dans le texte rien n’est prévu pour atteindre cet objectif. Le principe des évaluations fréquentes de chaque expérience pour tenir compte de l’évolution de la science et de l’opinion publique a, par exemple, été rejeté. Pourtant, comme le rappelle One Voice, selon de récents
sondages, les citoyens européens désapprouvent l’expérimentation animale.
L’explication de l’absence de politique volontariste en matière de développement de méthodes alternatives est sans doute à chercher dans l’
article publié par le journal scientifique Nature. Les chercheurs y expliquaient que la nouvelle directive serait un désastre pour la recherche si elle limitait les expériences sur les animaux.
L’intérêt industriel au détriment de l’éthiqueEn 2009, l’industrie de la recherche est d’ailleurs passée à l’action pour faire accepter son point de vue par le Parlement européen : la plupart des mesures restrictives pouvant améliorer les conditions de vie des animaux ou réduire leur nombre ont été abandonnées. Les laboratoires pharmaceutiques se sont, par exemple, opposés à la clause du Parlement européen demandant le partage des données obtenues par les expériences sur les animaux, arguant de la propriété intellectuelle des données. Le secret industriel prime sur l’éthique. Aujourd’hui, les chercheurs s’inquiètent de la transcription de la directive dans les États membres, qui devront déterminer quelles expériences causent des souffrances extrêmes et prolongées. Les scientifiques affûtent déjà leurs arguments, basés sur la peur, tel le physiologiste Rainer Nobiling (Université d’Heidelber, Allemagne) qui prévient « limiter les expériences sur les primates encouragerait le développement d’expériences sur les humains… »
Des millions d’animaux sacrifiésConformément à leur souhait, les chercheurs vont donc pouvoir continuer à pratiquer l’expérimentation animale, causant souffrances sévères allant jusqu’à la mort de millions d’animaux. La nouvelle directive ne limiterait pratiquement pas les expériences sur les primates, autoriserait toujours celles sur les chiens, les chats et les animaux d’autres espèces, dont celles ne visant pas à mettre au point des traitements pour des maladies humaines. Un non sens dans une société civilisée.
One Voice et la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale regrettent que l’opportunité de limiter l’expérimentation animale et promouvoir les méthodes substitutives –plus éthiques, fiables et économiques- n’ait été saisie. Le destin de millions d’animaux est désormais entre les mains du Parlement européen qui doit examiner le projet de la directive en deuxième lecture.
Le TigreEn Chine, onze tigres de Sibérie sont morts de faim dans un zoo du Liaoning (nord) au cours des trois derniers mois. En cause ? Le zoo, géré par des privés, était tellement à court d’argent qu’il n’alimentait ses bêtes qu’avec des os de poulets. Le nombre de tigres à l’état sauvage, menacés par le braconnage et l’urbanisationn est voie d’extinction dans le pays. Mais la vie de zoo n’est pas non plus la panacée...
L’éléphantEn Inde, ce sont les éléphants qui en prennent pour leur grade. Selon un communiqué publié cette semaine par le Parlement indien, 29 pachydermes sont morts renversés par des trains depuis 2007. Le ministre des Forêts Jairam Ramesh a dressé le bilan macabre : - 6 en 2009, - 8 en 2008 et - 15 en 2007…
Le LionEn Inde encore, le lion asiatique, a priori à l’abri dans le parc national de Gir (état du Gujarat) va mal. En deux ans, 72 sont morts, dont 71 de "cause naturelle" et 1 du fait du braconnage. La surpopulation de la réserve ainsi que les 13 500 puits ouverts, dans lesquels les animaux tombent fréquemment, expliquent cette surmortalité. Les écologistes appellent le Gujarat à échanger ses lions contre des tigres pour réduire la pression et les luttes inter-bêtes, mais ce dernier refuse. Même en danger de mort, les lions sont un attrape touristes plutôt efficace.
Les chiens et les chatsDans la province du Guangdong, (sud de la Chine) on trouve encore des marchés de chats et chiens, non destinés à tenir compagnie, mais à remplir l’estomac, comme le montre un récent reportage de
CNN. Soupe de chien, chien au tofu, chien au pot… les clients aiment le mets plutôt épicé, et la viande de chien aiderait à transpirer en été. Pourtant, le gouvernement pourrait mettre un terme à ce commerce en adoptant la proposition de loi de Chang Jiwen, professeur à l’Académie des Sciences sociales et ardent défenseur de la cause animale.
BaleineAu Japon, la baleine, mais aussi accessoirement le thon (dont l’Europe veut faire interdire la pêche), se vendent à la découpe. Pour la consommation ou pour fabriquer des cosmétiques. Officiellement, le pays a abandonné la pêche commerciale en 1986 mais la pratique perdure à des fins dites scientifiques, les seuls fins autorisées par la Commission baleinière internationale.
SuisseDes avocats pour défendre les animaux maltraités?Par Marie Simon, publié le 08/03/2010 à 15:30
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AFP PHOTO / VIKTOR DRACHEV
A l'origine du vote, la Protection suisse des animaux souhaitait renforcer l'application de la législation relative à la défense des animaux.
La question a été posée aux Suisses lors d'un référendum ce dimanche. Ils ont voté "non" à une large majorité. Et vous, qu'auriez-vous répondu?Pas d'avocats pour défendre veaux, vaches, cochons, chiens, chats, poissons rouges et autres animaux maltraités, devant les tribunaux. A 70,5%,
les électeurs suisses ont rejeté une
proposition initiée par la
Protection suisse des animaux (PSA), lors d'un référendum sur la mise en place de cette fonction, ce dimanche.
Un avocat sur la sellette à ZurichLa fonction que la proposition de la PSA visait à généraliser en l'inscrivant dans la Constitution suisse existe déjà à Zurich depuis 1992, où a été enregistré un tiers des 700 plaintes pour maltraitance envers des animaux en 2008. Le seul avocat pour animaux du pays, Antoine Götschel, se dit "stupéfait et déçu par l'ampleur du non", dans
les colonnes du Temps. Il se retrouve même assis sur un siège éjectable. "L'UDC zurichoise, qui surfe sur les résultats, veut supprimer mon poste". Poste dont l'existence pourrait déjà cesser avec l'entrée en vigueur du nouveau code de procédure pénale, en 2011: les cantons ne devraient en principe plus être autorisés à prévoir un avocat "privé" pour les animaux, comme le connaît le canton de Zurich.
A l'origine du vote,
la PSA souhaitait
renforcer l'application de la législation en obligeant tous les cantons à créer un poste d'avocat pour les animaux, fonction qui n'existe pour l'heure que dans le canton de Zurich
(lire l'encadré). Mais, à l'issue d'une campagne émotionnelle, les Suisses ont finalement suivi les recommandations de leur gouvernement et des partis de droite.
Ce lundi, la presse helvétique tente d'analyser ce vote sans appel qui laisse un goût amer aux défenseurs du texte promu par la PSA. D'après
Le Temps, il est "probable" que les Suisses aient "voulu poser un frein aux tentatives visant à mettre l'humain et l'animal sur un pied d'égalité" et affirmé leur confiance en la législation existante. D'autant que celle-ci est déjà pionnière en la matière.
Particulièrement stricte et détaillée, la loi en vigueur depuis 2008 stipule par exemple que les propriétaires de poissons rouges ne peuvent les jeter vivants dans les cuvettes des toilettes, ou que les animaux "sociaux", tels les hamsters ou les perruches, doivent impérativement être accompagnés d'un partenaire.
Prévoyant également la superficie de l'espace vital d'une souris, elle contraint les cantons à se doter d'un office vétérinaire et à ouvrir des procédures pénales en cas de plainte de maltraitance intentionnelle. La peine maximale est de trois ans de prison et 20 000 francs d'amende (13 600 euros).
AFP PHOTO/Mark RALSTON
Selon la loi suisse, les animaux "sociaux", comme ce hamster, doivent impérativement être accompagnés d'un partenaire.
Est-ce aussi une question de coût, en pleine crise économique, alors que l'avocat de nos amis les bêtes à poils ou à plumes devait être rémunéré par les cantons? "Probablement pas", tranche
Le Temps, dans un pays où la passion pour les animaux coûte quelque 670 millions de francs (460 millions d'euros) par an selon une étude allemande. En revanche "le risque de surcharge des tribunaux" pourrait avoir joué dans ce résultat, selon le quotidien suisse.
La Tribune de Genèven'est pas surprise non plus: les partisans de l'initiative se sont "tiré une balle dans le pied avec une propagande jouant à fond sur les émotions.
Alain Delon et d'autres people sont sortis de leur réserve pour verser des larmes. Le show de plusieurs avocats célèbres a laissé à penser que des ténors du Barreau se cherchaient du travail". Pour le quotidien, le débat a aussi été faussé par les raccourcis et les "contre-vérités de café du commerce, distillées par certains opposants", du type: "Vous voulez sauver les molosses qui mordent les bébés?"
Carte des résultatsRetrouvez tous les résultats, canton par canton, sur[url=http://letemps.ch/rw/Le_Temps/Quotidien/2010/03/08/Temps fort/Images/P04 vote_animaux.pdf] cette carte du
Temps[/url]
. Le scrutin dessine un "fossé ville-campagne", selon la
Tribune de Genève. "Les cantons ruraux ont dans l'ensemble massivement balayé le texte, suivant la majorité du monde agricole", méfiant à l'égard d'un texte qui entraverait un peu plus son travail et ajouterait une dose de bureaucratie supplémentaire.
"Quelle suite donner à ce vote?", s'interroge enfin
Le Matin. "Les efforts doivent intervenir à l'échelon des services vétérinaires cantonaux, où, dans certaines régions, les moyens en personnel manquent", estime le président de la Société des vétérinaires suisses interrogé par le quotidien.
Et en France?
Si des associations souhaitaient importer "l'avocat des animaux" en France, il faudrait en premier lieu modifier le code civil, dans lequel nos amis les bêtes sont considérés comme des "biens meubles", qu'un avocat ne pourrait donc pas représenter.
Actuellement, "l'infraction de mauvais traitements envers un animal domestique, prévue à l'article R. 654-1 du Code pénal, est punie d'une peine d'amende dont le montant maximum est de 750 euros", lit-on sur le
site de la SPA.
Mais est-ce suffisant, selon vous?
Comment éviter les abus?
Faudrait-il un avocat pour donner une voix aux chiens, chats et autres furets tricolores?
Ou une telle mesure pour des animaux est-elle exagérée?Réagissez dans les commentaires!France, l'abolition de la corrida peine à s'imposer
Mots clés :
Corrida,
Tauromachie,
Claire Starozinski,
Muriel Marland-Militello,
Assemblée Nationale,
UMPPar
Bastien Hugues 28/07/2010 | Mise à jour : 16:08
Réactions (192)
-[Bouton_s_abonner_apartir8]-[]-[SELECT]-[Bouton_haut_article]] Les «anti-corrida» espèrent que l'abolition votée mercredi en Espagne va relancer le débat en France. Crédits photo : Abaca
Depuis 2004, plusieurs propositions de loi ont été déposées dans le but d'interdire les corridas. Mais aucune d'entre elles n'a été mise à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Après
l'abolition votée mercredi par le Parlement catalan, les «anti-corrida» français espèrent un effet de boule de neige. «Voilà un vote symbolique qui préfigure ce qui va arriver en France dans quelques années», s'est félicité la présidente de
l'Alliance anti-corrida, Claire Starozinski, contactée par lefigaro.fr. «Cela montre bien que le sentiment anti-corrida grandit au fil des jours, y compris dans notre pays.»
Pour étayer son propos, Claire Starozinski veut notamment s'appuyer sur
un sondage commandé début juillet par son association à l'institut Ipsos, et dont les conclusions montraient que 71% des habitants du Gard, l'un des principaux départements taurins de France, se déclaraient «pas attachés à la tauromachie». A l'échelle nationale,
un autre sondage, réalisé en septembre 2007 par l'institut Ifop pour le quotidien
Midi Libre, révélait que les Français étaient en réalité très partagés sur la question, puisque 50% des personnes interrogées se disaient «plutôt favorables» à l'interdiction de la corrida, contre 48% de sondés «plutôt opposés».
«Le lobbying d'un groupuscule de députés UMP»En dépit des sondages et des débats qui voient régulièrement le jour sur une éventuelle abolition de la corrida, l'idée peine toutefois à s'imposer sur la scène parlementaire française. Députée UMP des Alpes-Maritimes et maire-adjointe à Nice,
Muriel Marland-Militello milite depuis plusieurs années en faveur de l'interdiction de la tauromachie. Mais jusqu'à présent, aucune de ses trois propositions de loi -
la première date de 2004 - n'a été inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée, étape préalable à tout débat en séance.
La plus récente,
déposée début juillet, a pour le moment été cosignée par 58 députés de tous bords, soit un peu moins d'un député sur dix, et seulement huit de plus qu'en 2004. La faute, selon elle, à «un lobbying extrêmement fort de la part d'un groupuscule de députés UMP du sud-ouest, qui font valoir que ce serait mauvais pour eux, économiquement et électoralement». «Les élus des régions taurines croient que leurs administrés sont majoritairement favorables à la corrida. C'était peut-être le cas il y a cinquante ans, mais aujourd'hui c'est fini !», fulmine Claire Starozinski, de l'Alliance anti-corrida.
La tauromachie appréciée au sommet de l'EtatPlus haut dans la hiérarchie politique, plusieurs membres du gouvernement - comme François Fillon, Roselyne Bachelot, Benoist Apparu ou Alain Marleix - ont déjà manifesté leur intérêt pour la tauromachie. «Ils disent que cela fait partie de leur culture. C'est dire s'ils en ont», lâche, acerbe, un député anti-corrida membre de la majorité. Un frein supplémentaire pour un éventuel débat sur le sujet dans l'hémicycle ? «Fort possible», souffle le même parlementaire.
Nicolas Sarkozy a lui aussi été aperçu à plusieurs reprises dans des arènes.
Saisi en 2008 par des associations anti-corridas, l'Elysée avait répondu que la corrida est une tradition à laquelle sont attachés nos compatriotes dans certains territoires français. Ignorer cette tradition serait considéré par ces populations comme un affront et un déni de leur identité. Nous ne pourrons faire évoluer la corrida sans l'adhésion de tous car opposer une partie de la communauté nationale à l'autre serait la pire des politiques». «Nicolas Sarkozy défendait la corrida lorsqu'il était marié avec Cécila, qui avait des origines espagnoles. Depuis qu'il est avec Carla Bruni, je ne suis pas sûr qu'il ait la même ferveur…», croit savoir la députée Muriel Marland-Militello.
«L'UMP va-t-elle enfin cesser de refuser le débat démocratique autour de la corrida ?», s'impatiente-t-elle. Et d'appeler à nouveau le patron des députés de la majorité, Jean-François Copé, à faire le nécessaire pour que sa proposition de loi soit, cette fois, inscrite à l'ordre du jour du Palais Bourbon
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